Les prisonniers [HISTOIRE]
En vérité, en vérité, je vous le dis : celui qui pratique le péché est esclave du péché. Or l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez vraiment libres. Jean 8 :35
Un jeune homme vivant au Pérou, Hector, se retrouva un jour devant un dilemme : il devait faire un choix personnel, servir Dieu ou vivre sa vie. C’est à la suite d’une prédication de son ami Diego qu’il fut interpellé. Il eut le cœur vivement touché et ne savait plus quoi faire. Une part de lui désirait servir Dieu, mais il ne consentait pas totalement à abandonner toute sa vie. Il avait des amis, une concubine, un trafic de drogue, et beaucoup de choses de ce genre.
Hector était désorienté, car il savait bien que le choix qu’il aurait à prendre impliquerait de renoncer à beaucoup de choses. Et lorsqu’il voulut arrêter de faire le mal définitivement, il se rendit compte qu’il était constamment attiré à l’accomplir. Il commençait à se sentir comme prisonnier, et cela le plongea dans une grande détresse de cœur. Mais que pouvait faire ce jeune homme ? Il était comme un homme criant à l’aide, prêt à succomber. Le problème d’Hector était qu’il n’était pas prêt à tout laisser pour Dieu.
Voici ce qui attristait le jeune homme. Hector comprit qu’il avait beaucoup de colère en lui, mais il se rendit compte qu’il ne pouvait pas s’en détacher. Combien même il savait que coucher avant le mariage et vivre dans l’impudicité était mal, il ne pouvait contenir sa chair. Il fumait aussi beaucoup, et même quand il essayait d’arrêter, il rechutait encore et encore. Et il était meurtri de ce qui lui arrivait, car il méprisait sa vie de péché.
Il disait : « Oui, mais … peut être que je pourrai faire ceci ou cela sans que ce soit un péché ? ». Il n’arrivait donc pas à prendre une décision ferme, à savoir marcher définitivement avec Jésus et abandonner sa vie mondaine. Mais Dieu voyait la situation de ce jeune homme, et voulait l’aider, car Dieu l’aimait. Cependant, comprenez que Jésus ne force personne à le suivre. Il nous envoie une invitation, et nous décidons de l’accepter ou de décliner. Hector lui, hésitait beaucoup.
Un jour Satan vint pour l’exciter à se pervertir davantage afin de le lier. Il le poussa dans un trafic de drogue qui tourna mal. Le jeune fut saisi par la police, blessé et incarcéré. Pour lui, tout semblait désormais noir et perdu. Il se dit : « je ne pourrai jamais devenir un bon chrétien, mes péchés sont trop nombreux, et je n’arrive pas à ne pas faire le mal ».
Trois mois après, Pedro, son meilleur ami, alla lui avouer qu’il avait volé tout son argent. Sa fiancée, Belinda le quitta. Il fut comme dépouillé, et se retrouva sans rien. Après six mois, il vit le garde, et se plaignant, il dit : « Hé, garde ! Fais-moi sortir ! Je ne veux plus être en prison ! ». Le garde se tourna et lui dit : « Si tu ne veux plus être prisonnier, alors arrête de faire le mal, car tu es un délinquant ! Vous les méchants hommes, attendez toujours qu’un homme vienne pour vous aider ou qu’un policier vous arrête pour dire que vous voulez changer ».
Hector eut comme une révélation à ces paroles. Le soir, il alla plier ses genoux, et dit : « Maintenant Seigneur que je suis dépouillé de toute chose, je suis fatigué de me battre contre moi-même, car je perds toujours. Je suis fatigué d’être captif et d’être prisonnier du mal. Je veux tout arrêter, et être totalement affranchi. Si tu m’aides, tu seras mon Dieu ». Pendant qu’il dormait, il eut un songe. Il était devant un tribunal et Satan l’accusait : « Colère, vol, assassinat, fornication… coupable, il est coupable ! ». Mais deux anges furent envoyés par Dieu et dirent : « Cesse maintenant tes accusations, car Dieu l’a purifié de ses péchés ! ». Et une voix puissante cria : « Que les portes de sa prison s’ouvrent maintenant, car il est affranchi par le sang de Jésus ! ».
Et aussitôt il se réveilla, et des larmes tombèrent de ses yeux comme des torrents d’eau. Il ressentit l’amour et la miséricorde de Dieu dans son cœur qui lui avait pardonné toutes ses offenses. Le lendemain, un garde alla le voir et lui dit : « Tu es libre ! Garde maintenant ta liberté, de peur qu’il ne t’arrive pire la prochaine fois ». Mais Hector demanda : « comment est-ce possible ? ». Le garde lui dit : « Un homme dont nous ignorons le nom a payé une forte caution pour te libérer ».