La doctrine de Balaam et des Nicolaïtes

Aux temps où Israël sortait d’Égypte, un prophète nommé Balam fut corrompu par Balak afin de maudire le peuple. Si Elohîm interdisait fermement Balaam d’exécuter sa requête, la somme et le gain que lui promit par Balak séduisit le prophète. Il est fort probable que Balaam connaissait les lois d’Elohîm qui interdisaient aux juifs de servir d’autres elohîm. Il connaissait les commandements d’Elohîm, et les châtiments liés à l’idolâtrie. Ne pouvant maudire Israël (car Elohîm s’interposa), il conseilla à Balak de faire pécher le peuple en faisant ce qui est mal aux yeux d’Elohîm.

Le peuple commença à commettre la fornication avec les filles de Moab. 2 Car elles invitèrent le peuple aux sacrifices de leurs elohîm. Et le peuple mangea et se prosterna devant leurs elohîm.

Nombres 25 :1 (BYM)

Voici ce sont elles qui, sur la parole de Balaam, ont donné l’occasion aux fils d’Israël de pécher contre YHWH dans l’affaire de Peor ; ce qui attira la plaie sur l’assemblée de YHWH.

Nombres 31 :16 (BYM)

La doctrine de Balaam s’est ensuite perpétuée et a évolué vers la doctrine des nicolaïtes, qui pousse les fidèles à faire ce qui est interdit par Elohîm. En effet, il y avait dans l’Église primitive un certain Nicolas, qui était prosélyte d’Antioche (Actes 6 : 5). Il semble que cet homme ait eu des responsabilités dans l’Église primitive. Selon toute vraisemblance, il se serait égaré, suivant les voies de Balaam, et entrainant avec lui beaucoup de fidèles à pratiquer luxure, débauche et paganisme. Si l’esprit de la doctrine est la même, le nicolaïsme accentue encore dans l’abomination. La doctrine encourage les chrétiens à laisser cours au plaisir charnel. Il ne s’agit plus seulement d’utiliser des femmes pour vous faire chuter. Elle blasphème le Nom du Seigneur. Elle théorise l’amour inconditionnel du Christ pour désacraliser la nécessité de la sanctification et permettre le péché. L’apôtre Pierre dénoncera d’ailleurs cette secte :

Le Seigneur sait comment délivrer de la tentation ceux qui l’honorent et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement. 10, Mais principalement ceux qui vont après la chair dans un désir d’impureté et qui méprisent la seigneurie. Gens audacieux et arrogants, ils ne craignent pas de blasphémer les gloires, 11 alors que des anges, bien qu’ils soient plus grands en force et en puissance, ne prononcent pas contre elles de jugement blasphématoire devant le Seigneur. 12, Mais eux, semblables à des bêtes dépourvues de raison, gouvernées par leurs instincts naturels, nées pour être prises et détruites, parlant d’une manière blasphématoire de ce qu’ils ignorent, ils périront par leur propre corruption, 13 en recevant la récompense de leur injustice. Trouvant leur plaisir dans une vie de luxe[1] en plein jour. Ce sont des taches et des souillures ; ils vivent dans le luxe et dans leurs propres tromperies quand ils prennent part à vos festins. 14 Ayant les yeux pleins d’adultère et, incapables d’arrêter de pécher, ils attrapent avec un appât les âmes instables ; ils ont le cœur exercé à la cupidité : ce sont des enfants de malédiction. 15 Après avoir abandonné le droit chemin, ils se sont égarés en suivant la voie de Balaam de Bosor, qui a aimé le salaire de l’injustice

2e Épitre de Pierre 2 :7 (BYM).

Selon les récits bibliques, cette philosophie a créé un mouvement dissident qui est devenu une secte, dont les chrétiens qui la composaient se livraient à l’impudicité, aux péchés, et mangeaient des viandes sacrifiées aux idoles.

… tu as là des gens qui retiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à tendre un piège devant les enfants d’Israël, afin qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se prostituent. 15 De même, tu en as, toi aussi, qui retiennent la doctrine des nicolaïtes, ce que je hais !

Apocalypse 2 : 14 (BYM)

La symbolique des viandes sacrifiées aux idoles est très importante dans la Bible. Elle fait référence aux doctrines de démons. Certains prédicateurs douteux enseignent que la masturbation, le concubinage, les relations prénuptiales, le new Âge ou la pratique des rites maçonniques n’entravent pas votre pureté. Les chrétiens qui ont été vaincus par cette doctrine perdent le sens de la justice. Le but de cette doctrine est de détruire le principe de la sanctification et de la crainte d’Elohîm.

Trouveriez-vous oser de dire que le christianisme tel que nous le connaissons aujourd’hui ressemble beaucoup à la secte des nicolaïtes ? N’avons-nous pas transformé l’hostie païenne en corps du Christ ? Noël n’est-il pas le jour de naissance du dieu soleil, selon les traditions polythéistes ? Il y a beaucoup de ténèbres autour du culte rendu par beaucoup d’églises. Si on cherche avec la plus grande sincérité, on comprendra que le christianisme est entouré de beaucoup de tradition païenne. Qui parmi nous aurait pu croire que l’homosexualité serait reconnue dans l’église protestante ? Dans les années 2010, le Seigneur me le montrait en vision. Pourtant quelques années après, je n’arrivais pas à le croire lorsque les médias nous l’annonçaient. La viande qui a été sacrifiée au feu étranger est présentée depuis des siècles comme le saint holocauste. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’on ne prenne un virage encore plus vertigineux, et déjà vous le savez, il nous est impossible de faire marche arrière. La religion chrétienne s’est politisée et est devenue un objet marketing où l’argent est le maître-mot. Nous sommes arrivés au point où, la seule solution pour vivre sa foi selon la vérité est de sortir de la plupart des assemblées locales.

L’argent, l’argent, l’argent

Le premier être humain qui voulût acheter le Saint-Esprit se nommait Simon le magicien, un sorcier. La simonie, telle qu’il est coutume de l’appeler, est un acte par lequel un individu souhaite vendre ou acheter une bénédiction.

Lorsque vous vous présentez devant un homme, et que vous lui donnez de l’argent pour qu’il prie pour vous, votre geste correspond à celle d’un homme qui pense que l’on peut acheter la faveur d’Elohîm. Les prédicateurs qui vendent les dons d’Elohîm ne font-ils pas les mêmes œuvres que Simon le magicien ? Si nous avons reçu des dons gratuitement, c’est avant tout pour le bénéfice de tous les Chrétiens.

Nous avons racheté selon notre pouvoir nos frères juifs, qui avaient été vendus aux nations, et vous vendriez vous-mêmes vos frères, ou nous seraient-ils vendus ? Alors ils se turent, et ne surent que dire. 9 Et je dis : Cette manière d’agir n’est pas bonne. Néhémie 5 :8 (BYM)

Toute la connaissance qu’Elohîm m’a donnée, je ne la dois pas à ma propre intelligence, mais à l’Esprit d’Elohîm. Il n’y a donc pas lieu de se glorifier des choses que nous avons héritées gratuitement comme si elles nous étaient dues.

Car qui est-ce qui met de la différence entre toi et un autre ? Mais qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu comme si tu ne l’avais pas reçu ? 1 Corinthiens 4 :7 (BYM)

Que serions-nous devenus si Yéhoshoua Mashiah ne nous avait pas libérés ? Avons-nous payé un prix pour obtenir ce Salut ?

Lorsqu’il s’agit d’argent, on entend toujours des choses ahurissantes. À croire que cela rend vous. L’homme semble manifester une envie effrénée de toujours vouloir posséder plus. L’argent n’est pourtant pas une valeur biblique. Comment avons-nous pu l’élever à un tel niveau ? Nous sommes libres de participer financièrement à une œuvre ou à une mission. Ce n’est pas un péché de faire une offrande pour aider des missionnaires à répandre l’Evangile. Toutefois, nous ne pouvons pas payer ou demander de l’argent pour obtenir une bénédiction. Cela me semble vraisemblablement disproportionné.

Lorsqu’un homme fait un travail et en reçoit la rémunération, devrions-nous le louer pour cela ? Quel honneur est-ce que je mérite si je reçois le salaire pour travail rendu ? Or en ce qui concerne la foi, nous ne travaillons pas pour une rémunération mondaine, nous attendons la rémunération céleste qui est plus excellente. C’est ici que le bât blesse. La charge d’évêque est devenue un métier à temps plein. L’Evangile n’est plus un moyen de gagner les âmes, mais un moyen de gagner un revenu comme n’importe quel travail. En réalité, c’est devenu une véritable profession. Plus encore, c’est une institution qui ne fait plus lien avec la vocation et l’élection. N’importe qui peut devenir pasteur, n’importe peut devenir enseignant. Du moins, c’est l’image que l’on tire lorsque l’on regarde le monde évangélique d’un œil extérieur.

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[1] Ou encore : vie de mollesse, vivre dans les délices, se livrer au plaisir