Êtes-vous sur le point d’abandonner ?
Si vous vous êtes arrêté, il y a de fortes chances pour que la réponse soit oui, ou du moins que vous vous posez la question. « Désespoir, Ô désespoir, qui me sauvera de ton d’angoisse ». Vous aussi, vous arrivent-ils de tourner en rond, pensant que vos souffrances vous semblent être une fournaise ardente ? Avez-vous le souffle coupé à force de gémir ? Une pensée s’en va, aussi tôt une autre vous rejoint, et vous avez constamment le sentiment de n’avoir personne pour vous parler. Lorsqu’on est angoissé, le silence du Seigneur est parfois perçu comme une lettre de désespoir.
Les journées semblent parfois se ressembler. Le temps avance, mais pas vos problèmes, pas vos interrogations. Je connais aussi ce sentiment, vous le connaissez aussi, car tous ceux qui veulent vivre pieusement sont amenés à combattre ce sentiment. Car oui, c’est un combat dans lequel nous sommes tous impliqués à cause de notre foi.
Que n’a pas subi Job ? Si même un homme comme lui a failli se laisser engloutir dans un océan de ressenti, c’est que nous y sommes aussi exposés. Ma sœur, mon frère, rien de ce que nous vivons n’est pas facile, mais si vous abandonnez maintenant, que restera-t-il de vous ? Si vous reculez pour repartir en arrière, vous allez vous perdre. Vous devez continuer !
Aucune épreuve ne vous est survenue qui n’ait été humaine. Mais Elohîm qui est fidèle ne permettra pas que vous soyez mis à l’épreuve au-delà de vos forces, mais avec l’épreuve, il préparera aussi le moyen d’en sortir, pour que vous puissiez la supporter.
Laissez place au Seigneur dans votre situation. Le chemin qui nous a été donné ne mène pas à la destruction, il mène au Salut.