Nul n’est bon
Extrait : L’homme selon le coeur d’Elohim
Si le plus excellent des hommes a jadis été traité comme un criminel, qu’avons-nous à attendre du monde ? Elohîm fait ressortir ce qu’il y a de meilleur en nous. Même la Galilée méprisée a vu naître un grand prophète[1]. Ô combien il est important pour nous d’avoir un cœur de chair pour supporter l’autre ! En effet, nous avons besoin des uns et des autres. Vivre en communauté permet de donner un sens à notre prochain, de comprendre pourquoi Elohîm a créé plusieurs hommes. L’amour est un pain délicieux qui nous vient du ciel. Toutefois nous avons parfois du mal à le partager et à mon avis, c’est certainement pour cette raison qu’il y a un manque dans la vie de beaucoup.
Le sacrifice de Yéhoshoua à la croix ne peut trouver d’égal tant dans son acte que dans son symbolisme. A l’image d’Abraham et d’Isaac, qui préfigurait déjà le sacrifice de Yéhoshoua, cet acte montre qu’Elohîm nous a tellement aimé qu’il a décidé de livrer son fils unique au tourment qui nous étaient destinés, quoi qu’il ne fût coupable d’aucun crime ni d’aucune transgression. Personne n’a de plus grand amour que celui qui donne son âme pour ses amis[2]. Qui accepterait de perdre sa liberté au prix de l’injustice ? Toutefois celui qui pardonne vaut mieux que celui qui maudit. Or nous rendons témoignage à la justice : notre Salut est en Christ, car il n’existe personne qui puisse revendiquer être sans péchés.
Chaque être humain se retrouve devant la miséricorde du sacrifice salvateur. Nos œuvres témoignent chaque jour que nous sommes pécheurs, mais par la manifestation d’un Amour défiant toute absurdité, nous échappons à une condamnation méritée. C’est par la loi de Mashiah que nous avons connu l’amour. Si le juste n’a point daigné blâmer l’injuste, à quels arguments ferions-nous faire appel devant le Tribunal de Mashiah, nous qui ne faisons pas miséricorde à notre prochain ? D’ailleurs, je suis sûr que dans votre cœur, il vous est déjà arrivé de demander que « la foudre et le feu » tombe sur ceux qui vous ont fait du mal. Alors imaginez comment il serait facile pour le Seigneur de réprimander l’humanité toute entière. La quintessence de son œuvre, sans en oublier une seule, conduit le Seigneur à se faire chair pour vivre comme un homme, soumis à la tentation, à la faiblesse et aux regards de tous. Il va sans dire que le Très Haut aurait pu sauver l’homme sans aucune peine. S’agissant de celui qui peut créer le Tout à partir du rien, nous comprenons que sauver sa création est un acte qui ne nécessitait pas tant de geste. Mais la symbolique du lien « père et fils » qu’Adonaï a exprimé est manifestement le reflet profond de l’amour qu’il a envers l’Homme.
Car Elohîm a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.
Jean 3 :16 (BYM)
Ce qu’il y a de plus précieux, c’est-à-dire la vie, il nous l’a offert. Ce qu’il y a de plus cher pour un père, c’est-à-dire un enfant, il l’a donné pour nous adopter[3]. Et ce qu’il y a de plus juste, il l’a rendu injuste pour nous justifier. Le cœur du Seigneur Yéhoshoua est rempli de toutes les vertus que peuvent nous procurer le Saint Esprit. Et parmi toutes, trois envahissent le cœur l’homme spirituel : la foi, l’espérance et la charité[4].
Le combat que nous avons se trouve donc à ce niveau. Bien que voulons servir Elohîm, nous sommes comme pourchassés par nos mauvais penchants et les sensations de nos addictions passées. En fait, notre cœur est persécuté par nos convoitises ; notre chair nous conduit à poser des actes qui déplaisent à Elohîm. Nous avons à la porte de notre cœur un grand Salut, et le combat que nous avons à mener est d’autant plus important puisqu’il est salutaire.
Alors certains se défendront en disant qu’ils font des œuvres caritatives, qu’ils aident les pauvres. D’autres diront qu’ils s’efforcent d’être en paix avec leur conscience. Nous avons toujours tendance à dire que nous sommes de bonnes personnes. Pourtant, le simple fait de regarder une femme pour la convoiter fait de nous un pécheur.
Car quiconque gardera toute la torah et trébuchera sur un seul point devient coupable de tout.
Jacques 2 :10 (BYM)
Les hommes ont toujours tendance à se trouver juste. C’est ce qui les induit d’une manière ou d’une autre en erreur. Si l’homme est comme il le dit « une bonne personne », alors pourquoi aurait-il besoin d’être sauvé ? C’est là le raisonnement de beaucoup, en particulier de ceux qui se désigne « athée ». Le simple fait de vouloir prouver que notre justice vaut plus que celle d’un autre est déjà une forme d’injustice. La Justice ne fait cas de personne. Or l’humain étant ce qu’il est, sa justice n’est tolérante qu’en parti, car il ne sait qu’en parti. Car qui est l’homme qui dira : « tout ce que j’affirme est toujours vrai, et mon jugement ne peut souffrir d’aucun défaut ». Mais peut-être alors me trouverez-vous aussi injustice lorsque j’affirme que Yéhoshoua est le seul Salut indispensable à l’homme. Je peux honnêtement le comprendre. Celui qui vous écrit et que vous lisez actuellement n’est pas né en croyant. Au contraire, comme beaucoup de sceptique, nous sommes nombreux à avoir demander la preuve qu’un salut unique et universelle ne se trouvait qu’en Yéhoshoua. Toutefois je noterai aussi ceci : si Yéhoshoua Mashiah n’a jamais existé, ce discours serait juste. Mais si Yéhoshoua Mashiah a réellement existé comme le dit la Bible, alors je demande à quiconque de trouver un homme sur terre qui est plus Juste que Yéhoshoua.