La joie du Seigneur
Saviez-vous que la joie est une bénédiction ? La joie provient du plus profond de vous-même, elle traduit la paix et la sérénité de votre âme. Regardez autour de vous, et vous constaterez en regardant le visage de beaucoup de chrétiens, que ce qui règne sur le visage des uns est l’amertume et l’inquiétude, et des autres la lassitude et la tiédeur. Très peu manifeste la joie. D’ailleurs, c’est une tendance qui se confirme puisque lorsque nous avons à un frère ou une sœur en Christ, ils ont tendance à soupir et vous exposer leur problème. Très peu diront qu’ils sont dans la joie.
La joie dont je vous parle n’est pas ce fameux sentiment de satisfaction que vous ressentez lorsque vous vous mariez ou recevez de bonnes nouvelles. Ce type de joie s’apparente plutôt à un sentiment de réussite et de satisfaction :
Or les 70 revinrent avec joie, disant : « Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton Nom ». Luc 10 :17
La joie dont je vous parle est l’harmonie que votre âme ressent lorsqu’il est en accord avec le Saint-Esprit. Elle se manifeste lorsque vous sentez que Dieu vous agrée. La joie que procure Dieu vous donne une sérénité et une assurance sur votre salut. Aussi longtemps que votre âme ne se sentira pas être en accord avec la parole de Dieu, vous ne ressentirez jamais la joie. Naturellement, vous avez déjà ressenti que votre paix était troublée lorsque vous vous rendiez compte que vous avez mal agi.
Vous pouvez être content et ressentir une forme de joie. Toutefois, cela ne signifie pas que spirituellement vous êtes en paix avec Dieu. Je ne pense pas par exemple que Dieu éprouve une joie particulière à ce que vous décrochiez un diplôme, un poste de PDG, une grande maison ou une belle voiture. Pourtant, 90% du temps que nous consacrons dans notre vie est dédié à la recherche ces choses. Nous, nous nous y attachons parce que toutes ces choses nous procurent une forme de joie et de satisfaction qui ne réjouissent pas Dieu, mais notre chair.
Dans la persécution et dans les liens, l’apôtre Paul était capable de chanter des louanges. La joie qui l’animait était liée à la ferme assurance qu’il avait reçue du Seigneur. Le Saint-Esprit confirmait en son âme qu’il était citoyen du Ciel. Son espérance et sa foi étaient agréées par Dieu. Mais en ce qui nous concerne aujourd’hui, nous aimons toujours affirmer que nous sommes prêts à mourir pour Jésus, ce qui n’est pas toujours vrai. Lorsque nous entendons cette question, nous disons toujours : « oui, je pourrai mourir pour Jésus », parce que le cas échéant, vous confirmerez que vous n’êtes pas sûr d’être sauvé. Mais nous devons plutôt avoir l’humilité de reconnaître que nos vies traduisent totalement le contraire de ce que nous croyons.
Pour un enfant de Dieu, ce qui peut nous procurer la joie est de savoir que Dieu nous agrée et qu’il est en nous :
Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous et que voie soit parfaite. Jean 15 :10
La joie du Seigneur se trouve dans les choses simples. Ce qui nous procure la joie de Christ est le témoignage qu’il rend de nous. Ce qui procure de la joie à notre Père céleste est le cœur pur que nous disposons pour garder et vivre selon ses commandements.