Aller vers Elohîm
Exhorations et édifications

Nous n’avons pas d’autre choix que d’avoir la foi

 

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L’année 2020 est semble-t-elle, le commencement d’un mouvement inédit de peur. En effet, qui aurait pu croire il y a encore 3 mois que les plus grandes puissances du monde seraient à ce point ébranlées par l’avènement d’une pandémie sanitaire d’ampleur planétaire. Car oui, aucune nation, aucun pays, aucun être humain n’est à l’abri à 100%.

 

La stabilité des nations est désormais ébranlée. Sur le plan économique notamment, il faut se préparer à voir surgir une crise économique de plus grande envergure que celle de 2008. Et qui sait, si les grandes puissances européennes ne sont pas sur le point de nous faire entrer dans une ère de récession à tout niveau ?

 

La panique à succéder à la raison, et la peur à la certitude du lendemain. Car nous le voyons aujourd’hui, la peur saisit beaucoup de personnes à mesure que les chiffres alarmants de décès et de contagion augmentent. La crainte d’une apocalypse soudain gagne les populations, au point où nous en arrivons à nous battre pour un rouleau de papier toilette (cf. Australie) ou pour un kilo de viande. En sortant et allant faire quelques courses, j’ai été moi-même stupéfait. Des files d’attente ébouriffantes, des rayons vidés, et des hommes et des femmes qui doublent, et même triplent la quantité de leurs achats, prenant une vingtaine de packs d’eau, les autres vidant les rayons de pattes, etc. Je fus tellement étonné de voir tous les magasins pris d’assaut, que je décidais simplement de rentrer chez moi et revenir un peu après dans la journée. Et, arrivant serein et sans pression particulière, je ne pouvais que constater les faits : des rayons vides.

 

Je dois vous avouer que beaucoup de sentiments me sont venus à l’esprit. Premièrement, j’ai ressenti de l’incompréhension face à ce spectacle. Dans la panique, aucune des personnes que je regardais dans la foule ne respectait la distance symbolique des 1m. La peur a finalement exposé chacun à ce qu’ils redoutent. Deuxièmement, en regardant l’ensemble de ce qui se passait, j’avais le sentiment que tout le monde ne pensait plus qu’à soi, et que la charité du grand nombre s’était refroidie en un instant. En y songeant, les passages de Matthieu 24 me revenaient sans cesse, et le Seigneur me mettait une pensée à l’esprit, concernant d’abord les chrétiens :

 

Si les chrétiens ne sont pas prêts à surmonter avec bravoure ce genre d’épreuves, mais plutôt à prendre part à cette panique, cela signifie que tout ce qu’ils ont fait jusque là n’était que du vent …

 

Nous disons toujours qu’il faut avoir la foi qui déplace les montagnes. Nous le disons tellement symboliquement que nous le voyons maintenant comme une simple caricature. Or la montagne qu’il faut déplacer, c’est aussi cette peur dominante qui surgit. Le Seigneur nous a déjà prévenus que ce genre d’évènement allait arriver. En priant ce matin et en méditant, je me suis rendu compte d’une chose : même si je respecte au millimètre près les règles-barrières que propose le gouvernement (se laver les mains, etc.), cela n’aura jamais vocation à me protéger totalement. Cela aura simplement vocation à réduire les chances de contagions. Mais je me suis vite rendu compte que même par fatigue, il pouvait m’arriver d’oublier de me laver les mains ou d’appliquer des solutions hydroalcooliques. En définitive, j’ai compris une chose :

 

Nous n’avons pas d’autre choix que d’avoir la foi

 

En toutes circonstances, il est nécessaire de faire preuve de prudence. En effet, avoir la foi qui déplace les montagnes ne doit pas vous empêcher d’être responsable et d’être prudent, à l’écoute des bonnes mesures à suivre. Toutefois, c’est Yéhoshoua qui est le maître des circonstances, et plutôt que de lutter et avoir peur constamment, la Parole nous demande de marcher par la foi. Il faut avoir confiance en Elohîm, en Yéhoshoua. C’est ça, la véritable marche avec le Seigneur. L’épreuve révèle la véritable nature de chacun.

 

Le Seigneur me faisait comprendre aussi quelque chose d’important. Tout ce que nous vivons, les combats, les épreuves, etc. à pour but de nous apprendre à faire confiance à Yéhoshoua. Car je me suis rendu compte que, par le passé, ayant déjà été confronté à des situations où la peur me dominait au point d’être parfois en panique, je me suis souvenu que c’est le Seigneur qui m’a toujours délivré de mes angoisses. Et je vous assure que, lorsque vous êtes habitué à tout abandonner au Seigneur, vous savez quoi faire en temps de crises. Mais qu’en est-il des chrétiens qui ne le sont pas ? Au jour de l’épreuve, comment allez-vous résister, puisque vous n’avez jamais laissé le Seigneur vous apprendre à l’adorer comme il le souhaite ?

 

Vous voyez, ce que le Seigneur me faisait comprendre, c’est que ce que nous voyons dans cette période (qui n’est que le commencement), c’est un prélude de ce qui arrivera lors de l’enlèvement de l’Église. Lorsque la situation devient difficile, ceux qui ont été formés et qui sont préparés tiendront ferme. Mais ceux qui ne le sont pas seront comme des vierges folles qui chercheront de l’huile à travers les hommes, craignant toujours que le lendemain soit pire.

 

Car voyez-vous, cette pandémie qui frappe le monde entier est comme une bombe qui a pris de court tout le monde, tout comme le cri de l’époux dans la nuit. Bien que cela puisse déstabiliser, nous ne pouvons être totalement surpris, puisque nous avons déjà été avertis par le Seigneur. Et c’est pour nous une forme d’assurance, car si la Bible est remplie de prophéties, elle l’est aussi d’innombrables promesses. Dans le monde chrétien, les vierges sages ont déjà l’huile et l’utilisent actuellement en ce moment ; et les vierges folles commencent maintenant à la chercher.

 

Nous ne sommes pas orphelins face à ce qui se passe. YHWH a su protéger son peuple lorsque la mort est venue frapper les premiers-nés d’Égypte. Le Seigneur nous protège de ce que nous ne voyons pas. Il est juste, et n’oublions pas qu’il est notre Père !  Car nous ne pouvons pas être au contrôle de tout, ou faire attention à tout ! Nous sommes tellement remplis de défauts …

 

Personnellement, j’ai décidé de tout confier au Seigneur. Cela ne signifie pas qu’il faut arrêter les mesures préventives et aller saluer tout le monde dans la rue, mais puisque nous sommes face à une situation dont nous ne connaissons absolument rien, nous n’avons pas d’autre choix que d’avoir la foi. Il est aussi temps de vraiment tout donner au Seigneur et abandonner notre vie de péché. Car s’il est facile de mettre à l’écart un ennemi visible, c’est par le seul nom de Yéhoshoua que nous sommes sauvés.

 

Prions donc pour les malades, pour nos familles, pour nous. Car ce n’est pas parce que quelqu’un tombe malade que le Seigneur ne l’aime pas. Mais nous ne sommes pas mieux que les autres.

 

Le gouvernement et certains pays ont dit une phrase qui me revient encore à l’esprit et qui a sonné en moi comme la confirmation des choses à venir : « ce n’est que le commencement ».

 

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