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Exhorations et édifications

Pourquoi je suis chrétien, pourquoi j’ai choisi Jésus ?

Si je pouvais concevoir plus jeune le sacrifice du Mashiah quand j’étais petit, je n’y arrivai tout simplement plus à l’adolescence. Cela me semblait tout bonnement impossible et de l’ordre de la folie.

J’ai remis en cause plusieurs fois l’existence de Dieu durant mon adolescence. Je ne le voyais pas agir pour moi. Les uns étaient riches, d’autres étaient pauvres, les uns beaux, d’autres moins élégants, les uns minces, d’autres plus corpulents. Je trouvais cela injustice et me disait que nous n’avions pas tous les mêmes chances et tous la même importance si Dieu existait.

Nous avons toujours été bercé dans des rhétoriques selon lesquelles Jésus nous aime, Jésus est Dieu, il est fils de Dieu, etc… Je ne pouvais tout simplement plus croire en Dieu sans l’avoir vu. Cela ne m’intéressait absolument plus d’écouter d’inlassable rhétorique sans puissance, et sans vie. J’étais un chrétien de nom, tout simplement pour appartenir à une communauté, et concrètement pour qu’on me fiche la paix sur des questions « c’est quoi ta religion ».

Il est difficile de faire comprendre à une personne qu’une autre a donné sa vie pour que vous allez au Ciel. Ça parait tout bonnement impossible quand nous connaissons un peu le cœur de l’homme. Si l’on y croit, ce serait surtout parce que cela nous donne une forme d’assurance et de sécurité, ou alors parce que l’on se dit « c’est comme ça, c’est la religion ». De surcroit lorsqu’il s’agit du fils de Dieu !

Ce procédé de raisonnement, qui vise à comprendre l’œuvre de la croix humainement tue tout simplement la personne qui s’engagera à comprendre quelque chose d’incompréhensible. Il ne faut absolument pas tomber dans le piège de croire que l’on peut comprendre Dieu, et encore moins son plan pour l’humanité. La révélation de Dieu se fait progressivement. Elle est nécessaire pour alimenter notre foi. Sans révélation, nous mourrons spirituellement. Il y a tant de question sur Dieu qui nous semblent impossible à répondre encore à ce jour. Dieu est en vérité un Dieu de mystère, qui se révèle à celui qui le cherche sincèrement.

Ce que j’ai pu être avant de venir à Christ est pour moi une référence qui me permet aujourd’hui d’aimer les autres et d’être patient, car Christ l’a été pour moi, quoi que je ne fusse pas mieux que les autres.

Toute l’idée que je me faisais de Dieu était sur le point basculer. En discutant avec une personne, une question simple m’est alors venu à l’esprit : « Il y a un Dieu, mais trois grandes religions. Finalement c’est qui Jésus ? ». En réfléchissant ainsi, je me suis alors arrêté de marcher, et j’ai levé les yeux au Ciel pendant plusieurs secondes demandant : « Mais finalement, qui es-tu Dieu ». J’ai à cet instant eu la conviction que quelqu’un me regardait du haut du ciel. Je venais de me rendre compte que je passais plus mon temps à attendre que Dieu s’intéresse à moi, plutôt que moi je fasse un pas vers lui. Je voulais en finir avec toutes ces interrogations une bonne fois pour toute. Il fallait que je sache si Jésus était Dieu, fils de Dieu ou simple homme.

Je rentrai donc chez moi, obnubilé par le désir de savoir, et me posant maintes questions. Pendant plusieurs jours, semaines, je prenais toute mes soirées pour faire des recherches sur Jésus. Je tombais sur les écrits d’autres religions qui disait que Jésus n’était qu’un simple homme. Cela ne m’a pas plus choqué que cela, mais je concluais qu’il fallait d’abord que je lise ma propre Bible. Je sortais ainsi ma poussiéreuse Bible, et je commençais à lire. Je ne comprenais pas grand-chose, mais je tombais sur les passages où l’on disait que Jésus a donné sa vie pour nous sauver. Je tombais également sur des passages qui me parlait de l’amour. En réalité, je pense que je cherchais surtout les passages où Jésus se définissait lui-même. Et ma conclusion de la Bible était que Jésus était fils de Dieu.

J’avais donc deux versions : le Jésus du coran, et le Jésus de la Bible. Je n’arrivais pas d’un coté à concevoir que Jésus pouvait être mort à la croix pour moi, ce qui me rapprochait beaucoup plus de la vision du coran qui traduit Jésus comme un simple homme, sans caractère divin. Alors que faire ? D’autant plus que les versets coraniques faisaient comprendre que non seulement l’Islam était la dernière de toutes les religions, mais que la Bible également était falsifiée.

Mais alors pourquoi trois religions ? Pourquoi Dieu a permis qu’il y ait tant de confusions ? Le fait d’en avoir une seule n’aurait-elle pas permis d’enrayer toutes ces dérives et ces dissensions que nous retrouvons aujourd’hui ? Par ailleurs j’arrivais mal à concevoir que Dieu soit plus dans une religion et que les autres soient tous perdus. En effet, pourquoi Dieu serait plus le Dieu des juifs que celui des chrétiens ? Pourquoi tel livre serait-il plus source de vérité que d’autre ? Je trouvais au fond cela un peu injuste.

L’idée d’un syncrétisme religieux me plaisait plus. L’idée de me dire que toutes les religions sont équivalentes, que seul les interprétations sont différentes. Ainsi, j’étais fervent d’un œcuménisme entre les religions. En allant prier, l’idée de me convertir à l’Islam ne me quittait plus, car les musulmans me semblaient plus sérieux et plus droit que les chrétiens. J’ai alors entrepris dans mon cœur que le Dieu de la Bible et celui du coran était le même, que toutes les religions sont de Dieu. Je priais en disant qu’Allah était le Dieu de la Bible, car cela me rassurait.

Le soir même où j’entrepris cette prière, j’eus un songe. Je me retrouvais devant un grand tribunal. Je ne pouvais pas voir ce qu’il y avait ni qui y était. Mais je voyais Satan qui m’accusait, il m’accusait férocement. Et deux anges apparurent alors pour réprimander Satan, lui disant de cesser ces accusations. Quelques années plus tard, cette vision me renvoyait à Zacharie 3 :1

Puis Yahweh me fit voir Josué, le grand-prêtre, se tenant debout devant l’Ange de Yahweh, et Satan qui se tenait debout à sa droite, pour l’accuser. Et Yahweh dit à Satan : Que Yahweh te réprime, ô Satan ! Que Yahweh, dis-je, qui a choisi Jérusalem, te réprime ! N’est-ce pas là un tison qui a été retiré du feu ? Or Josué était vêtu de vêtements sales, et il se tenait debout devant l’Ange. L’Ange prit la parole et dit à ceux qui étaient debout devant lui : Otez-lui ces vêtements sales ! Et il dit à Josué : Regarde, je t’enlève ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête. Et je dis : Qu’on mette sur sa tête un turban pur ! Et ils mirent un turban pur sur sa tête, puis ils lui mirent des vêtements. L’Ange de Yahweh était présent.  Alors l’Ange de Yahweh fit cette déclaration à Josué et dit : Ainsi parle Yahweh des armées : Si tu marches dans mes voies et si tu observes mes commandements, tu jugeras ma maison, tu garderas mes parvis et je te donnerai libre accès parmi ces assistants

Mes amis, ne pensez pas que Dieu ne vous connaisse pas, ou qu’il ne réponde pas à vos questions. Dieu se révèle à ceux qui le cherchent vraiment. Le problème, c’est que beaucoup d’entre nous ne font plus de recherche avec un cœur sincère. Ils ne sont pas zélés à le chercher sincèrement, mais attendent juste qu’il se révèle miraculeusement à eux. Dieu a fait le premier pas en venant en chair sur terre. Nous avons aussi un devoir de rechercher Dieu sincèrement. Nous ne pouvons pas simplement attendre les bras croisés et broyer du noir disant : « Dieu n’existe pas parce que je ne l’ai jamais vu » ; « Dieu ne m’aime pas parce que j’ai eu une vie compliqué ». En réalité, tout cela est faux. Mettez Dieu au défi, cherchez-le sincèrement, entreprenez vos démarches personnes pour le chercher, et il se laissera trouver. Dieu aime les cœurs disposés. Dieu a un merveilleux plan pour chacun d’entre nous, même si vous pouvez penser qu’ils ne vous voient pas ou qu’il ne se soucie pas de vous.

Satan ne baissera jamais les bras pour vous décourager ou pour vous sortir de votre appel. Il est revenu à la charge dans mon cas plus d’une fois, et certainement, il reviendra encore. Et tout au long de cette période, du moment où j’ai débuté mon périple et mon voyage avec Jésus sur le chemin du Ciel, Jésus m’a toujours fortifié. Il s’est révélé à moi comme père petit à petit. Il me conseillait, il m’avertissait et il me reprenait quand je méritais d’être repris. Mais je restais cependant encore très fébrile dans ma foi. Je n’étais pas profondément ancré en Christ, et je tergiversais beaucoup. Les premiers mois de ma conversion était tellement magnifique, avec des révélations du Ciel, des prophéties, des chants des anges, etc…

J’ai d’abord eu une prise de conscience totale. Aucun pasteur ne m’avait parler de la sanctification, mais le Saint Esprit lui-même a commencé à me convaincre du péché. Le Seigneur martelait dans mon cœur de prendre connaissance des dix commandements. J’avais un dégout très prononcé pour le péché, pour le mal. J’avais également une véritable horreur de ce monde, que je voyais très clairement sous la domination de Satan. Mais par-dessus tout, j’étais complètement brisé, en sachant que si j’étais mort dans cette état, je serais certainement en enfer. Je me souviens m’être réveillé une nuit, en réalisant toutes ces choses qui me tombaient dessus d’un coup, et j’ai pleuré amèrement pendant longtemps. C’était la première grande repentance de ma vie.

  • « Tout ceux en quoi j’ai cru jusque-là n’était que de la fumée … ? »
  • « Où est-ce que je suis vraiment … »
  • « Satan, les démons, etc…, tout cela est vraiment vrai … »

J’avais plus l’impression d’être dans un film de science-fiction qu’autre chose. C’était complètement inimaginable. Alors j’ai commencé à faire beaucoup d’enquête, puis un jour, je suis tombé sur un lien qui me parlait du retour de Jésus … « Le retour de Jésus ? », me suis-je dit. C’est quelque chose dont je n’avais jamais entendu parler. Je n’étais absolument pas au courant que Jésus devait revenir prendre son Eglise, dans ce qu’on appelle « L’enlèvement de l’Eglise ». Je me suis alors mis à vérifier ces vérités, et en effet, c’est bien une promesse de Jésus. Je me suis donc posé deux questions :

  • Comment se fait-il qu’une vérité aussi importante ne soit pas prêché dans les églises ?
  • Pourquoi personne ne m’en a parlé ? pourquoi mes parents, qui connaissaient ce mystère, ne nous ont pas averti de cela, moi et mes frères ?

J’étais donc très en colère, car je comprenais très bien que si je n’avais pas eu cette révélation, je ne me serais probablement pas préparé correctement, et ce jour m’aurait surpris.

J’ai comme repris espoir en me disant que si tout ce que j’ai pu vivre avant était faux, peut-être que ma conception de Dieu aussi. J’ai alors voulu expérimenter la naissance d’en haut.  Je voulais en connaître plus sur Dieu, mais par-dessus tout, je voulais surtout avoir une profonde amitié avec Dieu. Je voulais surtout que Dieu m’enseigne lui-même, qu’il me parle lui-même, et qu’il me fasse connaître sa pensée lui-même. Je ne voulais pas d’intermédiaire avec des hommes, mais je voulais vivre Jésus Christ, je ne voulais plus me contentez d’une vie chrétienne pathétique et fade, à jouer au bon chrétien derrière les bancs d’une église. C’était ma condition. Je disais au Seigneur : « je veux te suivre, mais occupe-toi toi-même de moi dans tous les domaines de ma vie ».

J’ai ensuite accepté le Seigneur Jésus Christ dans ma chambre au travers d’une prière sincère où je lui donnai ma vie. Un feu est comme descendu sur moi et je me suis mis à parler en langue. Je ne m’arrêtai plus. J’avais lu cela dans les Actes des apôtres, et j’étais étonné et stupéfait. J’ai également eu ma première vision prophétique sur la fin des temps, en rapport avec le livre de l’Apocalypse. J’ai également été délivré instantanément. J’étais nourri d’un zèle dévorant et ma vie a commencé à changer. J’ai commencé à annoncer ce que le Seigneur me disait dans le secret dans ma famille, à l’école, à mes amis. Je voulais à tout prix faire découvrir Jésus, et mon changement à étonner toutes les personnes qui me connaissaient. J’ai abandonné les pratiques du monde, j’ai commencé à marcher avec Jésus Christ.

J’ai alors cessé d’aller à l’église que je fréquentais parce que je ne retrouvais pas les caractéristiques que Dieu me disait dans le secret et à travers la Bible. Mes premières épreuves ont aussi commencé : rejet, incompréhension, insulte, mais a cet époque, tout cela me semblait tellement dérisoire que je m’en moquais un peu, étant entrainé dans mon zèle.

Puis j’ai attrapé ce que j’appelle le syndrome du nouveau converti : la recherche du ministère prophétique ponctué par un orgueil spirituel dont j’en rougis encore aujourd’hui. Je me mettais à juger tout le monde sous fait que Jésus me parlait directement. Je ne considérais absolument pas les personnes qui étaient dans l’erreur et ils devaient forcément m’écouter. Je faisais fausse route. Je faisais vraiment fausse route, et je tiens aussi à dire à tous les nouveaux convertis qu’il ne faut pas chercher premièrement le ministère. Il faut chercher à avoir ce que moi j’ai négligé : les fondements bibliques et l’affermissement de la foi. Ces deux choses m’ont manqué plus tard, et je vous assure que si Dieu n’avait pas planté sa semence en moi, j’aurai soit créé une secte, soit devenu un rebelle, soit un « Saul de Tarse » virulent. Et j’aurai détruit des milliers, des milliers et des milliers de vie.

Un jour, Dieu me l’a fait comprendre, même si je ne l’ai vraiment compris que plus tard. Je voyais le Seigneur descendre et le ciel ouvert. Il venait comme me rendre visite. Puis il me regarde et il était si triste. Cette vision m’a terriblement marqué et ébranlé. Je me disais : « mais comment moi j’ai pu rendre Jésus triste ». J’ai alors commencé à me remettre sincèrement en question. Puis Dieu continuait de me parler. Il m’enseignait sur le péché et sur le cœur. Il m’enseignait aussi sur la délivrance. J’ai eu beaucoup de révélation de sa part, notamment sur la sanctification.

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